Gigamic plagie un de ses propres jeux - Le "self boardgame copypasting", nouvelle tendance ?

Un petit goût de Noël tous les jours à la rédac' avec son lot de nouveaux jeux reçus.

Mais depuis quelques semaines nos journalistes s'étonnent de certaines réceptions.

Chez Gigamic, sort bientôt "Akrocity", un jeu de Julien Messi dans lequel vous devez construire une cité en trois dimensions. Votre objectif ? Faire le plus de points possibles, chaque type de bâtiment ayant sa manière de marquer des points, plus les bâtiments seront sur un niveau élevé plus ils rapporteront de points. Une copie presque conforme du désormais célèbre "Akropolis" paru chez Gigamic.
Chez Cocktail Games, sort prochainement "Happy Town", un jeu de Meru et Troshoko Sati qui se passe dans l’Ouest américain au temps des cow-boys, un jeu qui s’adresse, je cite "aux vrais bonshommes". Saloon, barbier, hôtel, salle de jeu d’argent (éviterait-on le mot "casino" ?), prison, ferme, scierie, église… En fonction du nombre de cowboys et de l’attractivité de vos bâtiments, vous gagnez des points qui vous amèneront, ou pas, la victoire.
Du côté de Iello, le 2ème semestre 2023 devrait voir naître "Prince of Tokyo", un jeu de Gérard Lechat dans lequel des monstres géants vont se foutre sur la tronche à coup de dés façon Yatzee. On va pas se mentir, c'est "King of Tokyo" dans lequel on a changé 3 cartes et le character design des monstres.
Et ces cas sont loin d'être isolés.

Interrogés sur ce phénomène les éditeurs nous ont répondu. Responsable éditorial chez Gigamic, Alain Mihranyan nous explique : "Il s'agit d'un nouveau courant créatif le self boardgame copypasting. On se repose sur des valeurs sûres. En reprenant un jeu qui a fait ses preuves, on est sûrs de satisfaire nos clients et ça les rassure. Ils jouent à des jeux qu'ils connaissent bien, pas besoin d'apprendre de nouvelles règles". Matthieu D'Epenoux, dirigeant de la société Cocktail Games ajoute : "Le principe c'est d'éviter de se faire phagocyter par nos concurrents, pour ça le mieux c'est de s'autophagocyter !". De son côté Patrice Boulet, CEO de Iello, nous explique : "Ce n'est finalement que le concept de gamme poussé à l'extrême. On fidélise nos clients non plus seulement sur une gamme ou une licence, mais aussi sur le gameplay".
Avec cette nouvelle tendance, les joueurs auront donc plus de choix en boutique, enfin moins, mais plus pour un même jeu. Enfin, on ne sait pas trop, on verra bien.
 


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Commentaires


Raidden ( 2023-04-01 12:22:02 )

Je ne peux pas m'empêcher à Uwe Rosenberg qui fait 15 versions différentes d'Agricola et de Patchwork


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